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27 résultats trouvés
Titre : | Le bain du Marseillais – Le perroquet de ma femme | |||||||
Compositeur(s) et-ou auteur(s) : | Pradels, Octave | |||||||
Interprète(s) : | Lejal, Victor | |||||||
Genre : | Monologue comique : paysannerie | |||||||
Fichier audio : | ||||||||
Photo(s) : | ||||||||
Support d'enregistrement : | Cylindre | |||||||
Format : | Lioret n°4 (enregistrement acoustique) | |||||||
Marque de fabrique, label : | Lioret | |||||||
Date de l'enregistrement : | 1899-1901 | |||||||
Instruments : | Déclamation, diction, monologue | |||||||
Couleur de la pâte : | Celluloïd blanc | |||||||
État : | Exc+ | |||||||
Vitesse (tours/minute) : | 108 | |||||||
Matériel employé au transfert : | Archéophone, pointe 2.2ET sur Shure M44G, Elberg MD12 : courbe flat | |||||||
Date du transfert : | 07-12-2020 | |||||||
Commentaires : | Texte du contenu ci-dessous. Henri Lioret n'a jamais eu la maîtrise technique de son propre brevet consacré au moulage et à la duplication des cylindres, c'est pourquoi on ne trouve jamais deux exemplaires de la même session d'enregistrement chez Lioret. Voir à ce propos : Henri Chamoux, La diffusion de l'enregistrement sonore en France à la Belle Époque, 2015, pages 204 à 214 du pdf. Intéressante mention sur l'étiquette : 4—0 (ce qui signifierait avril 1900?) | |||||||
Texte du contenu : | Le bain du Marseillais
Paroles : Octave Pradels - Éditeur : Librairie Théâtrale (1891) dit par Victor Lejal, Bravo, Stéphane, Félix Galipaux Un jour, un fameux médecin Me dit : Vous êtes trop robuste, Hercule eût été fier d'avoir un pareil buste, Vous étouffez de force et cela n'est pas sain. Mais j'ai le remède, je pense ; Vous allez prendre, s'il vous plaît, Chaque matin un bain de lait. C'est cher, mais la santé vaut bien cette dépense ! Je consentis facilement Et commandai du lait superbe... une merveille ! Enfin, de ce lait de Marseille Supérieur cent fois au pauvre lait normand. Dans le nectar blanc je me plonge Et je m'étire et je m'allonge. (Je ne peux pas rester en place, moi je bous !) Je barbote, je nage, et je fais les cent coups, Transformant en vagues la crème, Mais, à mon grand étonnement, Peu à peu chaque mouvement Se faisait moins rapide et difficile même, Mes membres devenaient plus lourds, Je m'acharnais pourtant à remuer toujours, Quand tout à coup je reste en place, J'étais emprisonné comme en un bloc de glace, Ou comme une alouette au milieu d'un pâté. À force de nager ainsi pendant une heure, Avec tant d'énergie et de vélocité, De mon lait j'avais fait du beurre. - - - - - Le perroquet de ma femme Création : Réval (1888) - reprises : Dufour (1893), Victor Lejal, Maurice Dumas (1904), Charlus, Fauvel (1906) Paroles : Lucien Delormel, Léon Garnier - Musique : Albert Petit - Éditeur : Paris (7, rue d'Enghien) : [s.n.], [1888] Victor Lejal : ------------------------- Ma femme me mène la vie très dure Hélas ! et savez-vous pourquoi ? C'est qu'elle aime une autre créature Qu'est pourtant bien plus laide que moi Cette créature qui m'exaspère C'est un perroquet jaune ponceau Qu'est cancanier comme une portière Et qui répond au nom d' Jacquot Ma femme le laisse à l'état libre Errer dans la salle à manger On l' voit partout en équilibre Sur les rideaux, le mobilier Et si j' lui d'mande d'une voix aimable : As-tu bien déjeuné, Jacquot ? D' son air le plus désagréable I' m' répond toujours : Ah ! la peau ! L'autr' soir, j' rentre à l'heure ordinaire Je m' mets à table pour manger Quand, sur le bord de la soupière J' vois Jacquot qui v'nait d' se poser Il avait la tête tournée De mon côté, naturell'ment L'autre partie était dirigée Vers le potage postérieur'ment Ça m'ennuyait, j' vous l' confesse Entre nous, j'avais bien raison Car bientôt j' vois Jacquot qui laisse Tomber quelque chose dans l' bouillon Ma femme, qui rev'nait d' la cuisine En apercevant c' qu'il a fait Prend une cuillère à la sourdine Et l'ôte comme si de rien n'était Oh ! p'tit farceur ! s'écria-t-elle En tapotant douc'ment l'oiseau Moi, dis-je en r'gardant l' vermicelle : Tu devrais corriger Jacquot À r'commencer tu l'autorises Car enfin, avoue-le franch'ment Tu m'en aurais dit des sottises Si moi j'en avais fait autant ! |
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