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25 résultats trouvés
Titre : | Le bain du Marseillais - Le sexagénaire imprudent |
Compositeur(s) et-ou auteur(s) : | Pradels, Octave |
Interprète(s) : | Stéphane |
Genre : | Monologue comique : paysannerie |
Fichier audio : | |
Photo(s) : | |
Support d'enregistrement : | Cylindre |
Format : | Standard (enregistrement acoustique) |
Lieu d'enregistrement : | Paris, France |
Marque de fabrique, label : | [Marque ou fabricant non identifié, cylindre en boîte bleue] |
Numéro de catalogue : | 553 |
Date de l'enregistrement : | 1898-1900 |
Instruments : | Déclamation, diction, monologue |
Couleur de la pâte : | marron |
État : | exc |
Vitesse (tours/minute) : | 144 |
Matériel employé au transfert : | Archéophone, pointe 2 minutes sur Stanton, Elberg MD12 : courbe flat, passe-bas 4kHz, Cedar X declick, decrackle, dehiss |
Date du transfert : | 11-03-2012 |
Commentaires : | Texte du contenu ci-dessous. F.M.L. Manufacture française de cylindres pour phonographes. Intéressante annonce : 'enregistré sur ce cylindre par Monsieur Stéphane du théâtre des Variétés'. Curieux bruit : à plusieurs reprises on frappe à la porte, croirait-on. Amateur en fin de piste : 'La longueur et la raideur font toujours plaisir aux femmes'. |
Texte du contenu : | Le bain du Marseillais
Paroles : Octave Pradels - Éditeur : Librairie Théâtrale (1891) dit par Victor Lejal, Bravo, Stéphane, Félix Galipaux Un jour, un fameux médecin Me dit : Vous êtes trop robuste, Hercule eût été fier d'avoir un pareil buste, Vous étouffez de force et cela n'est pas sain. Mais j'ai le remède, je pense ; Vous allez prendre, s'il vous plaît, Chaque matin un bain de lait. C'est cher, mais la santé vaut bien cette dépense ! Je consentis facilement Et commandai du lait superbe... une merveille ! Enfin, de ce lait de Marseille Supérieur cent fois au pauvre lait normand. Dans le nectar blanc je me plonge Et je m'étire et je m'allonge. (Je ne peux pas rester en place, moi je bous !) Je barbote, je nage, et je fais les cent coups, Transformant en vagues la crème, Mais, à mon grand étonnement, Peu à peu chaque mouvement Se faisait moins rapide et difficile même, Mes membres devenaient plus lourds, Je m'acharnais pourtant à remuer toujours, Quand tout à coup je reste en place, J'étais emprisonné comme en un bloc de glace, Ou comme une alouette au milieu d'un pâté. À force de nager ainsi pendant une heure, Avec tant d'énergie et de vélocité, De mon lait j'avais fait du beurre. - - - le sexagénaire imprudent Ayant encore de l’œil et d' la dent Un sexagénaire imprudent Prit un jeune tendron pour femme Le soir venu, plein d' verve et d' flamme Il fit sa déclaration Avec tant d'élocution Que l'épouse toute ravie Osa manifester l'envie D'une seconde émission Plein d'ardeur, notre bon apôtre Commence le s'cond récit Mais celui-ci Ne marche pas si bien qu' l'autre Et, fort penaud Le docte maître Ne trouve plus à dire un mot Morale : À soixante ans, il ne faut pas r'mettre - - - [ici quelques mots, suivis de :] Place aux jeunes, la longueur et la raideur font toujours plaisir aux femmes. |
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