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Titre :	Mariez-vous donc !
Compositeur(s) et-ou auteur(s) :	Scotto, Vincent ; Gitral, Émile
Interprète(s) :	Lejal, Victor
Genre :	Café-concert
Fichier audio :
Photo(s) :
Support d'enregistrement :	Disque
Format :	29 cm saphir (enregistrement acoustique)
Lieu d'enregistrement :	Paris, France
Marque de fabrique, label :	Radior
Numéro de double-face :	4006
Numéro de catalogue :	S-1020
Numéro de matrice :	3
Date de l'enregistrement :	1912
Instruments :	chant homme, orchestre acc.
État :	Exc+
Vitesse (tours/minute) :	80
Matériel employé au transfert :	Stanton 150, pointe 3,2ET sur Shure M44G, Elberg MD13 : courbe flat, passe-bas 4kHz, Cedar X, declick, decrackle
Date du transfert :	20-12-2022
Commentaires :	Texte du contenu ci-dessous.
Texte du contenu :	Mariez-vous donc ! Joyeux et fringant, cravaté de blanc Vous épousez femme jolie Le maire vous sourit, le curé vous bénit Puis on passe à la sacristie Des gens qu’ vous n’avez jamais vus Vous disent "Cousin, comment vas-tu?" Les hommes vous écrasent les pincettes Aux femmes, il faut faire des courbettes Elles vous embrassent sans qu’ vous ayez Le temps d’ pouvoir vous essuyer Tiraillé, tordu, ahuri, A chacun, vous d’vez dire merci {Refrain:} Mariez-vous donc! Mariez-vous donc! C’est si gentil, c’est si bon! Pourquoi, pourquoi rester garçon? Allons, mariez-vous donc! Après le diner, tous les invités Réclament un petit tour de danse Vous disant "Léon, c’est du meilleur ton Que ce soit le marié qui commence" La belle-mère vous prend dans les bras Pour faire un petit tour de polka Puis après, sans reprendre haleine Faut faire danser tante Philomène Les trois cousines de Carpentras Vous retiennent pour la mazurka Vous avez le cœur barbouillé Et l’ gilet d’ flanelle tout mouillé {au Refrain} Une fois chez vous, quel plaisir plus doux Que d’ vaquer aux soins du ménage Vous percez des trous, faut planter des choux Faire la lessive et l’ repassage Pendant qu’ Madame va s’ promener Monsieur prépare le déjeuner Brosse les habits, cire les chaussures En été, fait les confitures En hiver, allume les feux Des gosses démêle les cheveux Du marché rapporte le filet Entretemps frotte le parquet {au Refrain} Le soir arrivé, vous êtes éreinté Vous vous endormez comme une souche Et d’un air béat, entre vos deux draps Vous ronflez en ouvrant la bouche Mais votre femme au milieu d’ la nuit En vous flanquant en bas du lit Vous crie "T’entends pas l’ gosse qui braille? Tiens, tu n’es qu’un père sans entrailles!" Et les pieds nus sur l’ carreau Dans vos bras, vous bercez l’ marmot En lui chantant pour l’endormir Ce refrain qui fait tant plaisir {au Refrain}