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10 résultats trouvés
Titre : | Ah ! Les assassins ! |
Compositeur(s) et-ou auteur(s) : | Guéteville, Louis |
Interprète(s) : | Charlus [Louis-Napoléon Defer] |
Genre : | Monologue comique |
Fichier audio : | |
Photo(s) : | |
Support d'enregistrement : | Disque |
Format : | 29 cm saphir sans étiquette, (enregistrement acoustique) |
Lieu d'enregistrement : | Paris, France |
Marque de fabrique, label : | Pathé |
Numéro de catalogue : | 2507 |
Numéro de matrice : | 9928-BC |
Date de l'enregistrement : | 1902-1903 |
Instruments : | Déclamation, diction, monologue |
État : | Exc+ |
Vitesse (tours/minute) : | 86 |
Matériel employé au transfert : | Stanton 150, SME-Clément, pointe 2,7ET sur Shure M44G, Elberg MD12 : courbe flat, Cedar X, declick, decrackle, dehiss |
Date du transfert : | 18-03-2022 |
Commentaires : | Texte du contenu ci-dessous. |
Texte du contenu : | Ah ! les assassins !
Ils sont là, i's m' poursuivent, je les ai dans l' dos, ah ! les voilà qui arrivent. Ah là là ! Ils viennent déménager ! Les déménageurs m'ont mis dans cet état. Oh ! les assassins. J' vais vous raconter l'affaire... Quoi, qu'est-ce qu'i' dit, deux vins après avoir... Oh non, non, non, non, non ! Ah mais alors, si vous m' demandez quatre litres avant d' commencer, eh bien, après, faudra que j' vous paie un d'mi muid Oh, les assassins ! Alors le sommier qu' j'avais ach'té Trois francs trente aux classes laborieuses Par-dessus la rampe de l'escalier Ils l' font valser comme une danseuse Et mon buffet d' quarante-six sous Mes aquarelles et tableaux d' maître Qui valaient bien en tout un franc Eh bien, ils dégringolent tout ça par la f'nêtre Ça f'sait rigoler les voisins ! Oh ! les assassins ! Et mon pauvre piano de douze francs Un Pleyel d'une queue toute spéciale Pour le sortir plus facil'ment Ils cassent les cordes, tout's, les pédales... Oh ! ma glace de treize sous à biseau Que j'avais eue pour mes étrennes Mes livres, ma lampe, les tuyaux I's m' collent tout ça dans la fontaine Avec le pot et l' traversin Oh ! les assassins ! Ma cuvette où j' prenais des bains que j'avais ach'tée neuf sous aux Halles Ma pendule en bronze d'un franc vingt Ils s’envoient tout ça à la balle Et mon pauvre lit, mon lit de huit francs Qu'était en beau bois d' palissandre Comme ces messieurs l' trouvaient trop grand Ils l' scient en deux pour l' descendre I's m' disent : Ah, ça va bien ! Oh ! les assassins ! Et mon splendide guéridon Qui sortait d' l'Hôtel des Ventes J' l'y avais payé deux francs tout rond : Brisé comme la vague écumante ! Et l'un d'eux a même essayé L'irrigateur de ma ménagère Ils ont tout cassé, esquinté Sauf le portrait d' ma belle-mère Qu'ils ont descendu avec soin Oh ! les assassins ! Bref, quand l' mobilier fut brisé I's m' disent ; Faut casquer l' pourboire L' pourboire, vous pouvez vous l' taper ! Et v'là qu'i's m' tapent sur la poire Alors i's m'empoignent par le cou Et comme je faisais d' la rouspétance I's m'ont enfermé au verrou Hier dans les cabinets d'aisance Et j'y suis resté jusqu'à c' matin Oh ! les assassins ! |
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