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Titre :	Berceuse trouffionnesque
Compositeur(s) et-ou auteur(s) :	Valsien, Albert [Albert Valensi] ; Combe, Jules
Interprète(s) :	Charlus [Louis-Napoléon Defer]
Genre :	Café-concert
Fichier audio :
Photo(s) :
Support d'enregistrement :	Disque
Format :	29 cm saphir sans étiquette, (enregistrement acoustique)
Lieu d'enregistrement :	Paris, France
Marque de fabrique, label :	Pathé
Numéro de double-face :	2761
Numéro de catalogue :	757
Numéro de matrice :	84627-ER
Date de l'enregistrement :	1911-1912
Instruments :	chant homme, orchestre acc.
État :	Exc++
Vitesse (tours/minute) :	90
Matériel employé au transfert :	Stanton 150, pointe 1,7ET sur Shure M44G, Elberg MD12 : courbe flat, Cedar X, declick, decrackle, dehiss
Date du transfert :	22-03-2022
Commentaires :	Texte du contenu ci-dessous.
Texte du contenu :	Bberceuse trouffionnesque Création : Bach (1912 à l'Eldorado) - Paroles : Jules Combe - Musique : Albert Valsien - Éditeur : Pêle-Mêle, Paris Le gouvernement, plein d' mansuétude Pour les p'tits troufions vient de décider Afin qu' le métier leur paraisse moins rude Qu'on n' leur f'rait plus rien faire sans chanter Ah ! si vous saviez c' que c'est poétique Quand le soir après l'extinction des feux L'adjudant d' semaine, d'une voix sympathique Chante ce refrain mélodieux : Berceuse : Dormez, dormez loin des gens et des choses Petits pioupious en vos draps parfumés Dans vos grands lits, faites des rêves roses Petits pioupious, toute la nuit... dormez ! Malgré qu' c'est la nuit, y a des tas d' cochons Qui s'amusent à faire péter les bouchons Et dans l' réfectoire, quand c'est qu'on boulotte Soit la soupe et l' bœuf ou bien les fayots Comme à l'opéra, on chante pas d' Gounotte Mais on gueule quand même des r'frains rigolos Avant d' déguster c' qui nous alimente Vu qu'on n' prend jamais d'autre apéritif Pour qu'on ait un peu d'appétit dans l' ventre On fait tous ensemble ce chant collectif : Berceuse : Bouffez, bouffez sans salir votre linge Petits pioupious à ventre dégrafé Régalez-vous, aujourd'hui y a du singe Tranquillement petits pioupious... bouffez ! Mais quand vient l' moment d' bouffer les fayots Le clairon sonne la corvée des gogu'nots C'est comme quand on est avec une fumelle On arrive toujours plein d' bonne volonté On fait des chatouilles à la tourterelle Pour que ses cinq sens soient bien excités Puis on exécute la marche d'approche On farfouille partout dans l' creux des vallons Et faut pas avoir la langue dans sa poche Quand on chante pour faire l'assaut des mam'lons : Berceuse : Aimez, aimez la femme enchanteresse Et faites-lui des papouilles dans le cou Embrassez-la, couvrez-la de caresses Mais si elle gueule, flanquez-lui l' pied... quéqu' part Eh ben, mon cochon, si t'y vas comme ça Tu crèv'ras ta femme avant d'être papa