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Titre : | En revenant de la revue |
Compositeur(s) et-ou auteur(s) : | Desormes, Louis César ; Delormel, Lucien ; Garnier, Léon |
Interprète(s) : | Charlus [Louis-Napoléon Defer] |
Genre : | Café-concert |
Fichier audio : | |
Photo(s) : | |
Support d'enregistrement : | Disque |
Format : | 29 cm saphir sans étiquette, (enregistrement acoustique) |
Lieu d'enregistrement : | Paris, France |
Marque de fabrique, label : | Pathé |
Numéro de catalogue : | 1887 |
Numéro de matrice : | 25186-G |
Date de l'enregistrement : | 1910 |
Instruments : | chant homme, orchestre acc. |
État : | Exc++ |
Vitesse (tours/minute) : | 89 |
Matériel employé au transfert : | Stanton 150, pointe 2,7ET sur Shure M44G, Elberg MD12 : courbe flat, Cedar X, declick, decrackle, dehiss |
Date du transfert : | 19-03-2022 |
Commentaires : | Texte du contenu ci-dessous. |
Texte du contenu : | En revenant de la revue
Création Paulus (1886) - Paroles : Lucien Delormel et Léon Garnier - Musique : Louis-César Desormes - Éditions Fortin Je suis chef d'une joyeuse famille, D'puis longtemps j'avais fait l'projet D'emm'ner ma femme, ma sœur, ma fille À la r'vue du Quatorze Juillet. Après avoir cassé la croûte, En chœur nous nous sommes mis en route Les femmes avaient pris l' devant, Moi j'donnais le bras à belle-maman. Chacun d'vait emporter D' quoi pouvoir boulotter, D'abord moi j' portais les pruneaux, Ma femme portait deux jambonneaux, Ma belle-mère comme fricot, Avait une tête de veau, Ma fille son chocolat, Et ma sœur deux œufs sur le plat. Gais et contents, nous marchions triomphants, En allant à Longchamp, le cœur à l'aise, Sans hésiter, car nous allions fêter, Voir et complimenter l'armée française De Lonchamp nous foulons la p'louse, On commence par s'installer, Puis j' débouche les douze litr's à douze, Et l'on s' met à saucissonner. Tout à coup on crie "Vive la France !" Crédié, c'est la r'vue qui commence J' grimpe sur un marronnier en fleur, Et ma femme su' le dos d'un facteur Ma sœur qu'aime les pompiers Acclame ces fiers troupiers, Ma tendre épouse bat des mains Quand défilent les saint-cyriens, Ma belle-mère pousse des cris, En reluquant les spahis, J'admirais plein d'entrain Du père André le cal'çon fin Gais et contents, nous étions triomphants, De nous voir à Longchamp, le cœur à l'aise, Sans hésiter, nous voulions tous fêter, Voir et complimenter l'armée française. |
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