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Titre : | La Valse de la patronne |
Compositeur(s) et-ou auteur(s) : | Maquis, Gaston ; Garnier, Léon ; Jost, Adolphe |
Interprète(s) : | Charlus [Louis-Napoléon Defer] |
Genre : | Café-concert |
Fichier audio : | |
Support d'enregistrement : | Cylindre |
Format : | Standard (enregistrement acoustique) |
Lieu d'enregistrement : | Paris, France |
Marque de fabrique, label : | Pathé |
Numéro de catalogue : | 2101 |
Instruments : | piano acc. |
Couleur de la pâte : | noir moulé |
État : | Exc, moisi |
Vitesse (tours/minute) : | 160 |
Matériel employé au transfert : | Archéophone, pointe 2 minutes sur Stanton, Elberg MD12 : courbe US30, passe-bas 5kHz, Cedar X declick, decrackle, dehiss |
Date du transfert : | 12-02-2011 |
Commentaires : | Texte du contenu ci-dessous. |
Texte du contenu : | La valse de la patronne
Création : Madame Dufresny à Parisiana (1895) - reprises : Victor Lejal (1895), Reschal (1895), Amelet à l'Alcazar d’Été (1896), Mlle Valrose aux Ambassadeurs (1896), Charlus (1903) Paroles : Léon Garnier, Adolphe Jost - Musique : Gaston Maquis La partition : --------------------- Lorsque j’étais encor trottin Dans un atelier de modistes La grosse patronne, soir et matin Nous f’sait chanter comme des artistes Elle me disait à chaque moment : Allons, la gosse, pousse-nous en une Une valse remplie de sentiment Alors, j’ chantais d'une voix commune : Pour fêter nos vingt ans Oh ! viens, mon adorée Respirer le printemps Au fond de la forée ! La patronne se pâmait D’une façon drôlichonne L'atelier rigolait Et chacune répétait : C'est la valse, la valse de la patronne C'est la valse de la patronne La patronne avait un amant Un p’tit brunet, très sympathique Qu’elle recevait discrètement Chaque jour, dans son arrière-boutique Là, leurs deux cœurs galvanisés Échangeaient de douces paroles Pour étouffer l’bruit des baisers Nous chantions comme des petites folles : Pour fêter nos vingt ans Oh ! viens, mon adorée Respirer le printemps Au fond de la forée ! La patronne roucoulait Comme une petite pigeonne L’atelier rigolait Et tout bas répétait : C’est la valse de la patronne ! Quand le patron rentrait poivrot La patronne lui cherchait noise Et comme un mot am’nait un mot Monsieur cognait sur la bourgeoise Nous, nous disions : Va, cogne toujours ! Comme elle poussait des cris féroces Au lieu d' courir à son secours Nous chantions comme des petites rosses : Pour fêter nos vingt ans Oh ! viens, mon adorée Respirer le printemps Au fond de la forée ! Puis, l' patron la cardait En jurant comme Cambronne Chaque fois qu'elle recevait L'atelier répétait : C’est la valse de la patronne ! Quand elle mangeait des flageollets [sic] Elle était tempétueuse, mauvaise Et nous débitait des chap’lets De mots malsonnants sur sa chaise C' jour-là, nous pouvions nous vanter De sentir son sale caractère Au lieu d' lui dire d' pas rouspéter Nous chantions pour la faire taire : Pour fêter nos vingt ans Oh ! viens, mon adorée Respirer le printemps Au fond de la forée ! Elle nous accompagnait De sa voix de trombone Chaque fois qu'elle soupirait L'atelier répétait : C'est la valse de la patronne ! --------------------------------- Charlus : --------------------------------- Lorsque j'étais encore gamin Dans un atelier de modiste La grosse patronne soir et matin Nous faisait chanter comme des artistes Elle me disait à chaque moment "Allons, le môme, pousse-nous en une Une valse remplie de sentiments" Alors je chantais d'une voix commune : Pour fêter nos vingt ans Reviens, mon adorée Respirer le printemps Au fond de la forée La patronne se pâmait D'un façon drôlichonne L'atelier rigolait Et chacun répétait : C'est la valse La valse de la patronne C'est la valse de la patronne Quand elle mangeait des flageolets Elle était tempétueuse, mauvaise Et nous débitait des chapelets De mots malsonnants sur sa chaise C' jour-là nous pouvions nous vanter De sentir son sale caractère Au lieu d' lui dire d' pas rouspéter Nous chantions pour la faire taire : Pour fêter nos vingt ans Reviens, mon adorée Respirer le printemps Au fond de la forée Elle nous accompagnait De sa voix de trombone Chaque fois qu'elle soupirait L'atelier répétait : C'est la valse La valse de la patronne C'est la valse de la patronne -------------------------------- Lejal : --------------------------------- Lorsque j'étais encore gamin Je travaillais chez des modistes La grosse patronne soir et matin Nous faisait chanter comme des artistes Elle me disait à tout moment "Allons, bébé, pousse-nous en une Une valse remplie de sentiments" Moi, je chantais d'une voix commune : Pour fêter nos vingt ans Oh ! viens, mon adorée Respirer le printemps Au fond de la forée La patronne se tordait D'un façon folichonne L'atelier répétait Et moi, je rigolais : C'est la valse La valse de la patronne C'est la valse de la patronne Quand le patron rentrait poivrot La patronne lui cherchait noise Et comme un mot amenait un mot Monsieur cognait sur la bourgeoise Nous, nous disions "Va, cogne toujours" Comme elle poussait des cris féroces Au lieu d' courir à son secours Nous chantions tous comme de vraies rosses : Pour fêter nos vingt ans Oh ! viens, mon adorée Respirer le printemps Au fond de la forée Puis l' patron la cardait En jurant comme Cambronne Chaque fois qu'elle recevait L'atelier répétait : C'est la valse La valse de la patronne C'est la valse de la patronne |
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