Création : Chavat et Girier (1896 à la Scala) - reprises : Joyeux et Stany, Paul Lack et Dambrine, Paul Lack
Paroles : Frédéric Muffat, Charles Desmarets - Musique : Léopold Gangloff - Éditeur : Émile Benoit, Paris (1896)
Paul Lack et Alfred Dambrine :
Le printemps :
C'est le réveil de la nature
L'air est bath, ça caresse l'allure
Alors tout pousse autour de nous
C' qui vous pousse surtout, c'est des clous
C'est la floraison printanière
Les chiens suivent les chiennes par derrière
Chacun a le désir d'aimer
Tout l' monde a besoin d' se purger
Ah ! voilà l' printemps (Voilà l' printemps)
Mois si charmants (Mois si charmant)
Voilà l' printemps (Cochon d' printemps)
Voilà l' printemps (Voilà l' printemps)
L'été :
C'est la moisson blonde et superbe
On bouffe du saucisson sur l'herbe
C'est la femme au clair vêtement
L'agent met son pantalon blanc
On court dans les prés magnifiques
On marche dedans les crottes de biques
Dans l'onde l'on fait le triton
Dans l'eau on s' lave les ripatons
Ah ! voilà l'été (Voilà l'été)
Plein de gaieté (Plein de gaieté)
Voilà l'été (Que ça me fait suer !) [version Paul Lack seul : Que ça fait suer]
Voilà l'été
L'automne :
Voici la saison des vendanges
Mince de vinasse ! oh ! mes p'tits anges !
Les feuilles d'or jonchent le sol
Y fait frisbi, on r'lève son col
Bien des maris sont à la chasse [version Paul Lack seul : Bien des maris vont à la chasse]
Les cornes de cerf, ça pousse en masse
On voit tirer l'adroit chasseur
On r'çoit du plomb dans l' postérieur
Ah ! voilà l'automne (Voilà l'automne)
C'est monotone (C'est monotone)
Voilà l'automne (L' fumiste ramone)
Voilà l'automne
L'hiver :
C'est la neige, c'est la froidure
Aux pattes on a de sales engelures
Nouvel An, souhaits de bonheur
Pip'let, facteur et vidangeur
Près de l'âtre on est bien tranquille
Ayez l’œil sur votre poêle mobile
On patine à deux ou bien seul
Et si l'on glisse, on s' casse la… bouche [version Paul Lack seul : Et si l'on glisse, on s' casse la gueule)
Ah ! voilà l'hiver (Voilà l'hiver)
Qui glace l'air (Qui glace l'air)
Voilà l'hiver (Ça rougit l' blair)
Voilà l'hiver