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Titre :Haïa ! chanson arabe
Compositeur(s) et-ou auteur(s) :Berniaux, Désiré ; Ardot, Paul ; Laroche, Albert
Interprète(s) :Charlus [Louis-Napoléon Defer]
Genre :Café-concert
Fichier audio :
Photo(s) :Photo
Support d'enregistrement :Disque
Format :21 cm saphir sans étiquette, (enregistrement acoustique)
Lieu d'enregistrement :Paris, France
Marque de fabrique, label :Pathé
Numéro de catalogue :1891
Numéro de matrice :36998-R
État :Exc++
Vitesse (tours/minute) :90
Matériel employé au transfert :Garrard 401, SME 3012, pointe 2,0ET sur Stanton, Elberg MD12 : courbe flat, passe-bas 3k, Cedar X declick, decrackle, dehiss
Date du transfert :30-09-2012
Commentaires :Texte du contenu ci-dessous. Colonial. Condition féminine, prostitution, maladie vénérienne, médecin. ‘Tout ce qu'il y a de plus beau : la reine Ranavalo, la belle Otéro… Mention sur l'étiquette : 'avec accessoires'
Texte du contenu :Création : Mayol (1908) - Paroles : Paul Ardot, Albert Laroche - Musique : Désiré Berniaux - Éditeur : Charles Mayol (1908)

Version Charlus
Version Paul Lack [mots entre crochets]

Lorsque je fus en Algérie
J' découvris une jeune fathma
Marchande de chandelles à Bougie (*)
Dont l’œil langoureux m'alluma
Tout c' qu'il y a de plus beau
La Vénus de Milo
Otéro, la reine Ranavalo
Une vierge de Raphaël
L'archange saint Michel
Toutes les beautés d' la terre et du ciel

Haïa, haïa
Tout ça ne vaut pas la fathma
Haïa, haïa
Macache bono chouïa barka

Elle était fraîche et coquette
Grassouillette comme une caillette
Ses p'tits nichons ronds et chouettes
Étaient comme deux cacahuètes
Haïa, haïa
C'était la plus jolie fathma
Haïa, haïa
La fille des Béni Boufmoissa

J'ai vu des choses très épatantes
En ce beau pays de houris
Des moukères aux formes tentantes
Avec un p'tit air dégourdi
J'ai mangé d' leur fricot
Du bouc, du bourricot
Et de la confiture d'arbicot
J'ai vu des tas d' chameaux
Animaux anormaux
Qui s' baladent avec des bosses su' l' dos

Haïa, haïa
C'est tout l' contraire chez ma fathma
Haïa, haïa
Elles sont en-d'ssous d' son estomac

J'avais rêvé, pauvre pantre
De voir une mosquée mais, diantre !
Une mosquée, c'est comme un antre
Où jamais un [nez] chrétien n'entre
Haïa, haïa
Ça n'est pas comme chez ma fathma
Haïa, haïa
Tous les chrétiens peuvent entrer là

Un calife pas apocryphe
Ayant fait cocu son papa
Fatma naquit d'un coup d' canif(e)
Qu' sa maman donna dans l' contrat
Elle avait un beau bec
Et sa galette avec
Ayant dû toucher pas mal de scheiks
On s'aima tant et plus
À l'ombre des cactus
Comme dans un p'tit hôtel rue Picpus
[Comme un p'tit hôtel d' la rue Picpus]

Haïa, haïa
Lorsque je quittai ma fathma
Haïa, haïa
Quel souvenir elle me laissa !

Méd'cin, quatre cent francs quarante
Médicaments, trois cent trente
Bains sulfureux, cent cinquante
Sans compter une peine cuisante
Haïa, haïa
V'là c' que m'a coûté ma fathma
Haïa, haïa
La fille des Béni Boufmoissa


(*) Bougie = Bugaya, ville d'Algérie exportatrice de cire


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