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Titre :Un monsieur qui bégaie
Compositeur(s) et-ou auteur(s) :Georges, Raoul ; Frey, Fernand
Interprète(s) :Frey, Fernand
Genre :Monologue comique
Fichier audio :
Photo(s) :Photo
Support d'enregistrement :Disque
Format :29 cm saphir sans étiquette, (enregistrement acoustique)
Lieu d'enregistrement :Paris, France
Marque de fabrique, label :Pathé
Numéro de catalogue :3128
Numéro de matrice :52929-GR+
Inscriptions complémentaires :9-1
Date de l'enregistrement :1907
Instruments :Déclamation, diction, monologue
État :Exc++
Vitesse (tours/minute) :90
Matériel employé au transfert :Garrard 401, SME 3012, pointe 2,0ET sur Stanton, Elberg MD12 : courbe flat, passe-bas 4k, Cedar X declick, decrackle, dehiss
Date du transfert :26-10-2012
Commentaires :Texte du contenu ci-dessous. Médecine, pathologie, maladie, Démosthène, avocat, justice, tribunal
Texte du contenu :Un monsieur qui bégaie


Paroles : Fernand Frey - Musique : Raoul Georges - Éditeur : Marcel Labbé, Paris (vers 1909)


Fernand Frey :

Vous ne vous êtes peut-être pas aperçu que je bégaie mais j'ai ce défaut de prononciation depuis ma plus tendre enfance. Mes parents m'avaient envoyé au bord de la mer pour me mettre des cailloux dans la bouche comme Démosthène. Mais malheureusement, mon défaut de prononciation ne s'est pas passé. Alors mes parents me firent passer au collège pour faire mes études mais des études très sérieuses. Et aujourd'hui je suis avocat. Voici comment j'ai fait ma première plaidoirie, c'était pour défendre un homme qui avait tué deux femmes, pas plus, et voici comment je fis le jour de l'audience : Messieurs de la cour, messieurs les jurés, ah ! ça y est !… alors le président m'a dit alors de me taire et je me suis tu. Mon client a été condamné à la peine de mort à perpétuité.
Alors, voyant ça, je me suis marié avec une femme qui a le même défaut de prononciation que moi, alors, vous voyez ça d'ici, quand on commence une conversation, on sait bien quand elle commence mais on ne sait pas quand elle finit. Si par hasard vous connaissez un docteur qui guérit cette maladie-là, je vous en prie, envoyez-la-moi,… envoyez-le-moi et j'en serai très content parce que c'est pas drôle, ah non, c'est pas drôle du tout, ah non, du tout.

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Paul Lack :

Vous ne vous êtes peut-être pas aperçu que je bégayais, non ? Eh bien, il faut que je vous l' dise, je bégaie. Mes parents ne se sont aperçus que je bégayais que lorsque j'ai commencé à parler. Aussi, pour essayer de me guérir, ils m'avaient envoyé au bord de la mer pour faire la même méthode que Démosthène, c'est à dire me mettre des cailloux dans la bouche. Mais on m'avait mis tant de cailloux dans la bouche que je n' pouvais plus articuler aucune syllabe. Voyant que cette méthode ne réussissait pas, ils me firent revenir à Paris pour faire mes études. Je rentrai donc au collège et je puis dire hautement que je fus un élève estudieux. Après de brillantes études et de longues années, tel que vous me voyez, aujourd'hui je suis avocat. Cela vous étonne, je le vois bien. Je suis tout de même avocat et, chose incroyable, j'ai plaidé. Oh ! j'ai plaidé une fois ! C'était pour défendre un homme qui avait tué deux femmes. J'allai voir mon client dans sa cellule mais celui-ci me fit remarquer, très justement d'ailleurs, que j'avais un très léger défaut de prononciation. Je lui répondis : Mon client, il fait un temps superbe et, quand il fait beau temps, je parle admirablement.
Le jour de l'audience arrivé, voici en quels termes je fis ma plaidoirie : Messieurs de la cour, messieurs les jujubes… messieurs les jurés, mon client… Le président m'intime alors de me taire et mon client fut condamné à la peine de mort à perpétuité.
Et maintenant je suis marié à une femme qui a le même défaut de prononciation que moi. Alors vous voyez ça d'ici : quand on commence une conversation le matin, elle n'est quelquefois pas finie le soir. Alors j'ai acheté une ardoise et l'on marque l'endroit où on en est resté et l'on reprend le lendemain matin. Cela dure quelquefois quinze jours de suite, c'est affreux !
Je me recommande donc à vous. Si vous connaissez un docteur, envoyez-le-moi, il sera le bienvenu car, je vais vous expliquer, il… elle… il est… il est… Oh ! la barbe !


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