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Titre :J'ai perdu ma gigolette
Compositeur(s) et-ou auteur(s) :Delormel, Lucien ; Mortreuil, Félix ; Esse, René
Interprète(s) :Anonyme(s) ou interprète(s) non identifié(s)
Genre :Café-concert
Fichier audio :
Photo(s) :
PhotoPhoto
Photo
Support d'enregistrement :cylindre
Format :Lioret n°2 (enregistrement acoustique)
Lieu d'enregistrement :Paris, France
Marque de fabrique, label :Lioret
Date de l'enregistrement :1893-1900
Instruments :chant femme a cappella
Vitesse (tours/minute) :109
Matériel employé au transfert :Archéophone, pointe 78 sur Ortofon, Elberg MD12 : courbe flat
Date du transfert :12-03-2021
Commentaires :Texte du contenu ci-dessous. Henri Lioret n'a jamais eu la maîtrise technique de son propre brevet consacré au moulage et à la duplication des cylindres, c'est pourquoi on ne trouve jamais deux exemplaires de la même session d'enregistrement chez Lioret. Voir à ce propos la thèse d'Henri Chamoux La diffusion de l’enregistrement sonore en France à la Belle Époque, 2015, pages 204 à 214 du pdf. Sur l'air de "Fleur de berge" et "Alphonse et Nana". Condition féminine, prostitution, souteneur. Hauteur celluloïd 25mm
Texte du contenu :Création Maurel (1892) à l'Alcazar d’Été puis à la Scala.


Dutreux :

J'fis connaissance rue d'la Roquette
Un jour de printemps
D’une gentille gigolette
Qu’avait dix-sept ans
J’dis à la môme : Tiens, t’es gironde
Sans plus d’boniment
Veux-tu qu’nous vivions, ô ma blonde
Marmitalement ?

{Refrain :}
À la place Maub’ l’avez-vous vue
Ou bien dans la cour du Dépôt ?
C’était la plus chouette du troupeau
Ma gigolette, elle est perdue
Alle s’a fait chopper dans la rue

Lorsque j’ai connu c’tte bergère
J’avais pas d’métier
Elle m’apprit du côté d’Asnière
L’soir à travailler
Mais un soir que j’vis la volage
Près d’un va-nu-pieds
J’m’en suis tellement j’étais en rage
Bouffé les doigts d’pieds

{au Refrain}



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Charlus :

J'fis connaissance rue d'la Roquette
Un jour de printemps
D’une gentille gigolette
Qu’avait dix-sept ans
J’dis à la môme : T'es rien gironde
Sans plus d’boniment
Veux-tu qu’nous vivions, ô ma blonde
Marmitalement ?

{Refrain :}
À la place Maub’ l’avez-vous vue
Ou bien dans la cour du Dépôt ?
C’était la plus chouette du troupeau
Ma gigolette, elle est perdue
Elle s’a fait chopper dans la rue

Elle avait dans la haute sphère
Sut s’faire estimer
Elle avait si bon caractère
Savait rien r’fuser
Vous y auriez d’mandé la lune
Qu’elle vous l’aurait
Montrée pour la moitié d'une thune
Quand l’temps l'permettait

{au Refrain}


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Fernandez :

J'fis connaissance rue d'la Roquette
Un jour de printemps
D’une gentille gigolette
Qu’avait dix-sept ans
J’dis à la môme : Tiens, t’es gironde
Sans plus d’boniment
Veux-tu qu’nous vivions, ô ma blonde
Marmitalement ?

{Refrain :}
À la place Maub’ l’avez-vous vue
Ou bien dans la cour du Dépôt ?
C’était la plus chouette du troupeau
Ma gigolette, elle est perdue
Alle s’a fait chopper dans la rue

Elle avait dans la haute sphère
Sut s’faire estimer
Elle avait si bon caractère
Savait rien r’fuser
Vous y auriez d’mandé la lune
Qu’elle vous l’aurait
Montrée d’suite sans manière aucune
Quand l’temps s’découvrait

{au Refrain}

J’ai l’autre soir chez une vieille chipie
Chauffé quéques actions
Et l’gouvernement m’expatrie
J’ai pas d’protections
Quand je vogu’rai vers la Nouvelle
Dans l’milieu des eaux
J’roucoul’rai d’une voix fraternelle
Aux petits… poissons :

{au Refrain}

Aucun autre transfert audio du même document, aucune face associée

Permalien : http://www.phonobase.org/13237.html

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