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Titre :Le canard marseillais, monologue
Compositeur(s) et-ou auteur(s) :Delormel, Lucien ; Garnier, Léon
Interprète(s) :Charlus [Louis-Napoléon Defer]
Genre :Monologue comique : paysannerie
Fichier audio :
Photo(s) :
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Support d'enregistrement :Cylindre
Format :Standard (enregistrement acoustique)
Lieu d'enregistrement :Paris, France
Marque de fabrique, label :Pathé
Numéro de catalogue :1266
Numéro de matrice :1100
Instruments :Déclamation, diction, monologue
État :moyen, moisi
Vitesse (tours/minute) :160
Matériel employé au transfert :Archéophone, pointe Pathé sur Ortofon, Elberg MD12 : courbe US30, passe-bas 5kHz, Cedar X declick, decrackle
Date du transfert :09-06-2014
Commentaires :Texte du contenu ci-dessous. … voilà comment le canard marseillais inventa le train de ceinture
Texte du contenu :Le canard marseillais

Création : Paulus (1885) - reprises : Charlus, Mayol, Paul Lack (1909)

Paroles : Lucien Delormel, Léon Garnier - Éditeur : A. Bocq, Paris (1885)


la partition :

Les Parisiens, qui sont blagueurs
Se prétendent les inventeurs
Du chemin de fer de ceinture
Et moi, Barbassou, je vous jure
Que c'est encor dans le Midi
Que ce progrès fut accompli
Si vous ne voulez pas me croire
Écoutez un peu cette histoire :

Certain jour, à Marseille, un superbe canard
Un canard du Midi né sur la Canebière
Se promenait pensif au bord d'une rivière
Il se disait tout bas : Sacré nom d'un pétard !
Je suis à jeun, ! Pécair ! faut que je me débrouille
Pour trouver à dîner... lorsque sur son chemin
Dans l'herbe, il aperçoit une belle grenouille
Qu'était en train de prendre un tantinet le frais
Troun de l'air ! se dit le canard marseillais
Je suis sauvé !... Sur elle, il s'élance de suite
Et, sans prendre le temps de mâcher la petite
D'une seule bouchée, il l'avale aussitôt
Mais comme il savourait cet excellent morceau
La grenouille, n'étant pas du tout satisfaite
D'être entrée par son bec, ne perdit pas la tête
Et sortit prestement par l'autre extrémité
Hé, quésako ! s'écrie le canard épaté
C'est curieux comme j'ai la digestion rapide !
Mon estomac, je crois, me semble encore plus vide...
Lorsqu'en tournant le dos il revoit, tout saisi
La grenouille à deux pas qui se fichait de lui
Bon Diou ! se dit-il, je comprends le mystère
La grenouille, elle a pris ma porte de derrière !
Là-dessus, il bondit et rattrape bientôt
Le petit animal qu'il avale à nouveau
Puis le canard s'assoit, la face réjouie
Afin de lui boucher la porte de sortie
Mais le canard assis finit par s'ennuyer
Alors, comme il ouvrait la bouche pour bâiller
La grenouille s'enfuit par la porte d'entrée
Mais la pauvre pitchoune fut vite rattrapée
Et lui la ravala pour la troisième fois
Tu te fiches de moi, dit le canard, je crois...
Mais je sais un moyen pour ne plus que tu sortes
Té ! c'est de me boucher tout à fait les deux portes
En prononçant ces mots, le canard entêté
Se mit le bout du bec dans l'autre extrémité
C'est-à-dire qu'il mit sans plus de facétie
Son... sa porte d'entrée dans celle de sortie
La grenouille au-dedans, s'ennuyant à mourir
Fit le tour du canard sans pouvoir en sortir
Car, n'apercevant pas la nouvelle soudure
Elle tournait toujours, cherchant une ouverture
Elle tourna dix ans sans en sortir jamais
Et v'là comment le canard marseillais
Inventa le chemin de fer-re de ceinture



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