Recherche tout champRecherche avancéeNouvelle recherche Page d'accueil  

Tout champ :
   
Retour au tableau des résultats

82 résultats trouvés

Précédent 1 39 51 82 Suite droite

 
Titre :Le chef de train, monologue
Compositeur(s) et-ou auteur(s) :Krier, Georges ; Rhein, Émile
Interprète(s) :Lack, Paul
Genre :Café-concert
Fichier audio :
Photo(s) :Photo
Support d'enregistrement :Disque
Format :25 cm aiguille (enregistrement acoustique)
Lieu d'enregistrement :Paris, France
Marque de fabrique, label :Favorite record
Numéro de catalogue :1—7338
Numéro de matrice :9768-0
Date de l'enregistrement :1909-09-28 a
Vitesse (tours/minute) :78
Matériel employé au transfert :Garrard 401, SME 3012, pointe 2,0ET sur Stanton, Elberg MD12 : courbe flat, passe-bas, Cedar X declick, decrackle, dehiss
Date du transfert :03-06-2010
Commentaires :Texte du contenu ci-dessous. Monologue avec incises grivoises sur des noms de gares et lieux-dits. Dans le même esprit, voir 'Le Garçon bavard'. Gares, Chemin de fer, banlieue. Ce chef de train pas ordinaire nous arrête aux escales suivantes : Montretout (nom de la Redoute de Saint-Cloud), Savenay (Loire-Atlantique), Grande ceinture ( La GC forme une boucle autour de Paris à une quinzaine de kilomètres en moyenne du boulevard périphérique), Cerqueux (Calvados), Limoux (Aude), Trouville (Calvados), Bourg-la-Reine (Hauts-de-Seine), Lombez (Gers), Firminy (Loire), Condom (Condom-en-Armagnac, Gers, ou Condom-d'Aubrac, Aveyron), Avalon (ancienne commune française de l'Ain, aujourd'hui intégrée à Pontcharra), Béziers (Hérault)... Bien parisien, il cite aussi les Folies Bergère.
Texte du contenu :Chef de train


Paroles : Émile Rhein - Musique : Georges Krier - Editeur : Georges Krier, Paris (1908)


Chef de train ! je viens d'être nommé chef de train ! le rêve de toute ma vie. Et n'allez pas croire que ce soit par orgueil que j' briguais cette place, oh non ! mais vous n' vous doutez pas de toutes les satisfactions qu'elle vous procure en cours de route, ah ! Ainsi,… oh ! je vous d'mande pardon, c'est l'heure du départ de mon train, s'agit de n' pas l' manquer. (triiit !)
Ainsi, par exemple, quand je vois deux amoureux monter dans un compartiments seuls, je fais semblant de contrôler les billets en route et, debout sur le marchepied, je les guigne, puis, au moment où l'amoureux va pour prouver sa flamme et où la jeune femme lui… Montretout !(triiit !) au moment où la jeune femme lui rend la monnaie d' sa pièce, j'irruptionne dans l' compartiment à l'instant même où… Savenay ! (triiit !) à l'instant même où l' jeune homme encaisse la monnaie et va pour en donner décharge à sa compagne. Alors, le pauvre amoureux, dérangé dans ses opérations d' bourse se met… La grande ceinture ! (triiit !) se met en d'voir de montrer ses billets pendant qu' la jeune femme qui fait un drôle de piston rengaine précipitamment son Serqueux (triiit !) rengaine précipitamment son porte-monnaie.
Mais, tenez, l'autre jour, je vois entrer dans un wagon d' première classe un vieux monsieur avec une demi-mondaine. Je m' dis : Oh ! oh ! ces lascars prennent mon train pour un… Limoux ! (triiit !) prennent mon train pour un prom'noir des Folies-Bergère et c' monsieur doit aimer les… Trouville ! (triiit !) doit aimer les cocottes et s' plaire dans les imitations d' Louis-Philippe quand il… Bourg-la-Reine ! (triiit !) quand il montait son grand ch'val. Seul'ment, je n' les perdais pas d' vue parce que, vous comprenez, je n' veux pas qu'on prenne mes compartiments d' première classe pour des maisons où… Lombez ! (triiit) pour des maisons où on n' se gêne pas. Alors je m'avance sur le marchepied pour les surprendre dans leur grand dialogue quand j'entends d' la jeune femme des soupirs étouffés. Je m' dis : Ça y est ! ce vieux satyre est en train d' lui… Firminy ! (triiit !) est en train d' lui raconter des choses immorales mais comme c'est une cocotte, dans l' fond, j' m'en fous, il va s' faire estamper toute sa galette et s' faire entôler. Ah ! quel...Condom ! (triiit !) quel imbécile ! ah ! ah !
Mais, par exemple, j'ai été surpris en collant mon oreille à la portière. J'entendis la cocotte qui disait sur un ton de grande résignation… Avalon ! (triiit !) sur un ton de grande résignation : Je vous en prie, mon cher, ronflez un peu moins fort en dormant. Oh ! mais cette fois, j'en étais pour mes frais, et la cocotte paraissait très en colère parce que sûr'ment le vieux n'avait pas pu… Béziers ! tout l' monde descend !


Montrer l'autre transfert audio du même document, ou montrer la face associée

Permalien : http://www.phonobase.org/5510.html

  Recherche tout champRecherche avancéeNouvelle recherche Page d'accueil