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Création : Léon Achard (1866 à l'Opéra-Comique de Paris) - Paroles : Jules Barbier, Michel Carré - Musique : Ambroise Thomas
Chapini :
Elle ne croyait pas, dans sa candeur naïve,
Que l'amour innocent qui dormait dans son cœur
Dut se changer un jour en une ardeur plus vive
Et troubler à jamais ses rêves de bonheur.
Pour rendre à la fleur épuisée
Sa fraîcheur, son éclat vermeil,
Ô printemps, donne-lui ta goutte de rosée !
Ô mon cœur, donne-lui, donne-lui ton rayon de soleil !
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Adolphe Maréchal, David Devriès, Léon Cordier :
Elle ne croyait pas, dans sa candeur naïve,
Que l'amour innocent qui dormait dans son cœur
Dut se changer un jour en une ardeur plus vive
Et troubler à jamais son rêve de bonheur.
Pour rendre à la fleur épuisée
Sa fraîcheur, son éclat vermeil,
Ô printemps, donne-lui ta goutte de rosée !
Ô mon cœur, donne-lui, donne-lui ton rayon de soleil !
C'est en vain que j'attends un aveu de sa bouche,
Je veux connaître en vain ses secrètes douleurs,
Mon regard l'intimide et ma voix l'effarouche,
Un mot trouble son âme et fait couler ses pleurs !
Pour rendre à la fleur épuisée
Sa fraîcheur, son éclat vermeil,
Ô printemps, donne-lui ta goutte de rosée !
Ô mon cœur, donne-lui, donne-lui ton rayon de soleil !
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Albert Vaguet, Jules Gautier :
Elle ne croyait pas, dans sa candeur naïve,
Que l'amour innocent qui dormait dans son cœur
Dut se changer un jour en une ardeur plus vive
Et troubler à jamais son rêve de bonheur.
Pour rendre à la fleur épuisée
Sa fraîcheur, son éclat vermeil,
Ô printemps, donne-lui ta goutte de rosée !
Ô mon cœur, donne-lui, donne-lui ton rayon de soleil !
Ô printemps, donne-lui ta goutte de rosée !
Ô mon cœur, donne-lui, donne-lui ton rayon de soleil !