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Titre :La souris noire
Compositeur(s) et-ou auteur(s) :Desmoulins, Romain ; Bénech, Ferdinand-Louis
Interprète(s) :Charlus [Louis-Napoléon Defer]
Genre :Café-concert
Fichier audio :
Photo(s) :Photo
Support d'enregistrement :Disque
Format :35 cm saphir sans étiquette, (enregistrement acoustique)
Lieu d'enregistrement :Paris, France
Marque de fabrique, label :Pathé
Numéro de double-face :2727
Numéro de catalogue :607
Numéro de matrice :62613-ER
Inscriptions complémentaires :7-6
Date de l'enregistrement :1912
Instruments :orchestre acc.
État :Exc++
Vitesse (tours/minute) :88
Matériel employé au transfert :Garrard 401, SME 3012, pointe 2,3ET sur Stanton, Elberg MD12 : courbe flat, passe-bas 4k, Cedar X declick, decrackle, dehiss
Date du transfert :30-11-2012
Commentaires :Texte du contenu ci-dessous. Souris d'hôtel, cambrioleuse, prostitution
Texte du contenu :La souris noire
Création : Paul Dalbret (1912) - reprises : Charlus (1912), Fonta (1912), Hallaert (1929), Pierre Valray

Paroles : Ferdinand-Louis Bénech - Musique : Romain Desmoulins


M’ennuyant, tout seul à Monaco,
Chaque soir, j’allais au casino
Dégoûté et du jeu et des femmes
Du noir dans l’âme
J’rentrais bientôt
Quand une nuit, jugez de ma terreur,
Je m’étais couché depuis une heure
Ma porte s’ouvre sans bruit
Je vois un poignard qui luit
Puis une femme qui s’approche de mon lit.

{Refrain :}
Un maillot de couleur noire
Moulait ses formes d’ivoire
Les traits cachés par un loup de dentelle
C’était sûrement une souris d’hôtel.
Elle s’approche sans méfiance
Sans hésiter, je m’élance
Et d’un seul coup, je lui tords les deux mains
— Ah ! gredine ! je te tiens !

— J’vous en prie, pardonnez-moi, monsieur
Me dit-elle en levant ses grands yeux
Par pitié, ne le dites à personne
Je s’rai mignonne
Je ferai c’que tu veux !
— Non, crois-tu me séduire, gredine
Pour qu’après la nuit tu m’assassines ?
Mais elle, tout en tremblant
Avec des yeux suppliants
Vint se coucher sur mon grand lit blanc.

{Refrain :}
Son maillot de couleur noire
Moulait ses formes d’ivoire
Sans son poignard, sans son loup de dentelle
Qu’elle était bien, ma p’tite souris d’hôtel.
Elle se montra si gentille
Que je dis à la belle fille :
— Je te pardonne, mon joli p’tit voleur
Va-t’en te faire pendre ailleurs

Elle me dit alors : — Mon p’tit coco
Vrai de vrai, tu n’es pas rigolo
Tu r’connais donc pas la p’tite Fifine
Une vielle copine
Du casino ?
Depuis qu’les hommes, ils sont neurasthéniques,
Pour leur plaire, faut des trucs excentriques
Mes toilettes et mes chapeaux
Ça ne leur porte plus à la peau.
Il m’a fallu trouver du nouveau…

{Refrain :}
Et mon chose de couleur noire
Moulant mes formes d’ivoire
Et mon poignard et mon loup de dentelle
Ça donne aux hommes des sensations nouvelles
T’as vu si ça vous excite
Es-tu content de ma visite ?
Eh bien alors, ne fais plus le méchant
J’ai pas volé mon argent !



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